Un projet d’actionnariat populaire pour le club de Nantes a été exposé le lundi 2 mai en conférence publique par l’association “A la nantaise“.
En France, de plus en plus d’initiatives sont menées pour permettre la participation des supporters aux débats internes des clubs. C’est le cas pour le FC Nantes: l’association “A la nantaise” revendique la possibilité pour les supporters d’entrer au capital du club et de revendiquer des sièges au sein du conseil d’administration .
Cette forme d’actionnariat populaire dans les clubs de foot est déjà présente en Allemagne, où les supporters sont en règle générale majoritaires. Cependant, les mêmes démarches en Espagne et en Grande-Bretagne n’ont pas recueilli autant de succès en termes de rentabilité et de bonne gouvernance.
Pourquoi de telles initiatives rencontrent-elles tant d’obstacles en France? Me Thierry Granturco nous apporte des éléments de réponse : les supporters représentent une “manne financière” potentiellement non négligeable pour les clubs français, toujours à la recherche d’un modèle économique viable. Mais certains aspects freinent les avancées dans le domaine, comme la crainte des dirigeants de ne plus pouvoir diriger leurs clubs comme ils l’entendent ainsi que le manque d’engagement de la part de supporters généralement prompts à réclamer des droits mais moins enclins à accepter des responsabilités.
Lire l’interview sur le Huffington post: “A la nantaise”, l’initiative qui pourrait rendre les clubs français à leurs supporters.
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