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Sports et business

La Coupe du Monde 2018, Coupe du Monde de tous les superlatifs

11 juillet 2018

C’est la deuxième compétition sportive la plus médiatisée au monde, après les Jeux olympiques d’été. La Coupe du monde de football a débuté en Russie le 14 juin dernier, pour se clôturer le 15 juillet. Elle était déjà, avant même d’avoir commencé, la Coupe de tous les superlatifs.

Dans un mouvement que plus rien ni personne ne semble pouvoir arrêter ni même contrôler, comme une vague qui monte, chaque nouvelle Coupe du monde génère plus, beaucoup plus de revenus que la précédente. Les groupes de télévision du monde entier continuent à s’arracher les images de la compétition à des prix toujours plus élevés. Les annonceurs ne se bousculent plus pour accoler le logo FIFA à leurs marques ou à leurs produits, mais ils continuent à se battre becs et ongles pour être associés à la compétition. Et, par ailleurs, une véritable guerre commerciale est ouverte entre les trois plus grands équipementiers sportifs, Adidas, Nike et Puma, pour que les équipes participantes jouent avec leurs équipements. À coups de dizaines voire de centaines de millions d’euros.

On aurait pu penser que la décision de la FIFA, empêtrée dans un gigantesque scandale de corruption, d’octroyer en mars 2010 la Coupe du monde 2018 à la Russie, en écartant les candidatures conjointes de l’Espagne et du Portugal, d’une part, et des Pays-Bas et de la Belgique, d’autre part, allait détourner le public de la compétition. Mais c’était sans compter sur la résilience du monde du football et sur l’incroyable capacité de ses supporteurs à oublier, le temps d’une compétition, les turpitudes de ses dirigeants.

LA COUPE DU MONDE LA PLUS CHÈRE DE L’HISTOIRE

En contrepartie, la Russie a dû investir pas moins de 10,5 milliards d’euros pour accueillir les trente-deux équipes qualifiées et les soixante-quatre matches de la compétition, dépassant de 10 % ses prévisions budgétaires initiales.

De très nombreuses infrastructures, ainsi que douze stades, situés dans onze villes différentes, ont dû être construits. Le gouvernement russe espère que la Coupe du monde 2018 permettra de pérenniser un total de 240 000 emplois au cours des cinq ans qui suivront la compétition.

Pas moins d’un million de touristes sont attendus entre le 14 juin et le 15 juillet, sur un mois, alors que la Russie n’en accueille généralement pas plus de trois millions… par an! Enfin, 345 millions d’euros seront répartis entre les différentes fédérations de football participant à l’événement. Une somme en hausse de 12 % par rapport à celle distribuée par la FIFA en 2014, à l’issue de la Coupe du monde au Brésil. Un record.

UNE COMPÉTITION À TOUS LES NIVEAUX

Dit autrement, la Coupe du monde de football 2018 est, comme les précédentes, une compétition sportive de très haut niveau, qui rassemble fraternellement les peuples du monde entier, puisque (presque) tous ont tenté d’y participer lors des phases «qualificatives».

Mais c’est aussi un événement surmédiatisé, qui draine des revenus considérables, où la FIFA et les pays organisateurs jouent leur crédibilité, ainsi qu’une partie de leur avenir économique.

L’année 2018 est marquée par une tension particulière, puisque de nombreux ex- dirigeants de la FIFA font encore l’objet de procédures judiciaires, et que la Russie, qui n’a pas pu participer aux derniers Jeux olympiques d’hiver après sa suspension par le CIO pour dopage d’État, doit se reconstruire une image sportive. Pour ces deux acteurs, l’essentiel se joue bien plus en coulisses que sur le rectangle vert. Un rectangle qui, pendant plus d’un mois, hypnotisera… plus de 3 milliards d’êtres humains.

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