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Coupe du monde: quelles conclusions tirer du début de la compétition?

18 juin 2014

Depuis hier, chaque équipe du Mondial a dorénavant fait son entrée dans la compétition. Il est donc possible aux observateurs avisés comme à ceux qui le sont moins, de poser quelques premiers constats.

Au rayon des confirmations

Le premier est que la grande majorité des favoris ou pour le moins de ceux qui pourraient légitimement prétendre à une place en quarts de finale, a répondu présent à l’appel. Certains ont été époustouflants tels que l’Allemagne et les Pays-Bas. D’autres ont tenu leur rang, tels que l’Argentine, la Belgique, le Brésil, l’Italie et… la France.

Seuls l’Angleterre, l’Espagne et le Portugal manquent pour l’instant à l’appel. Mais à leur décharge, ils ont commencé la compétition en affrontant respectivement l’Italie, les Pays-Bas et l’Allemagne.

Au niveau des joueurs, les stars mondiales ont également répondu présentes. Messi avec l’Argentine, Neymar avec le Brésil, Robben et Van Persie avec les Pays-Bas, Thomas Müller avec l’Allemagne ainsi que Karim Benzema avec la France éclaboussent la compétition de leur talent. Nous pouvons imaginer que Ronaldo, terriblement frustré du 4-0 subi par le Portugal contre l’Allemagne, voudra faire subir les pires misères au Ghana et aux USA dans les deux prochains matches de poule du Portugal.

Au rayon des surprises

Par contre, même si nous pouvions nous attendre à une Espagne essoufflée, le revers subi contre les Pays-Bas a été d’une telle violence que cette équipe ne semble pas à l’abri du scénario vécu par la France en 2002. Rappelons qu’après avoir été championne du Monde (1998) et championne d’Europe (2000), la France n’était pas sortie de sa poule en 2002 lors de la Coupe du Monde organisée en Corée du Sud et au Japon. Il faudra attendre ce soir et le match de l’Espagne contre le Chili pour en avoir le cœur net.

Mais sans vouloir jouer les cassandres, il ne semble plus faire de doute que les Espagnols perdront leur titre de champions du monde en juillet prochain.

Le Brésil, quant à lui, doit en grande partie son rang de favori au fait qu’il joue à domicile. Fébriles lors du premier match contre la Croatie, les joueurs brésiliens n’ont pas été plus rassurants hier contre le Mexique. Ils donnent même l’impression d’avoir bâti leur équipe à l’envers. Leur défense est en effet constituée de joueurs de classe mondiale (les Parisiens Thiago Silva et David Luiz, le Madrilène Marcelo et le Barcelonais Dani Alves) aux qualités techniques hors du commun. Mais leur attaque ne repose que sur le seul Neymar. Fred, Hulk et leurs autres comparses de l’attaque n’ont pas le niveau requis pour une Coupe du monde.

Il est donc à craindre pour les Brésiliens qu’ils ne gagnent pas plus la coupe du Monde de 2014 qu’ils n’avaient gagné celle de 1950 également organisée chez eux.

Au rayon des satisfactions

Même si les Français pouvaient le pressentir après les matches de préparation, ils ont vu contre le Honduras une équipe de France comme ils n’en avaient plus vu depuis quasi 2006. Enjouée, solidaire, sûre de son football, proche de ses supporters et menée par un leader technique, Benzema, qui nous en rappelle d’autres pour l’instant plus illustres.

Sa défense centrale n’est peut-être pas encore au niveau requis, mais il nous faut goûter notre plaisir. Cette équipe de France est belle à voir jouer, elle est prometteuse et elle aurait tort de ne pas être ambitieuse. Disons le franchement : nous serions surpris et déçus de ne pas la voir en quarts de finale. Pour commencer.

Au niveau des prévisions

Tout ceci étant observé, les deuxièmes et troisièmes matches de poules dont le premier a été joué hier par le Brésil et le Mexique, devraient permettre aux favoris d’assurer leurs qualifications en huitième de finale.

L’Espagne et le Portugal, malgré leurs mauvais départs respectifs, devraient en faire partie. L’Angleterre est par contre en grand danger dans un groupe ou le Costa-Rica devrait être l’empêcheur de tourner en rond.

Pour le reste, il est à craindre que l’incertitude de la compétition ne commence à produire ses effets qu’à partir des quarts de finale, car peu devraient être les favoris à trébucher en huitième de finale (tout juste peut-être ceux qui seront éliminés en confrontation directe).

Après, chacun aura le droit de rêver. Car passer les quarts de finale, c’est finalement n’être qu’à un match de la finale. Ou à deux du titre…

En tout cas, après le premier match de chaque équipe dans la compétition et au regard de ce qu’elles ont montré, l’Allemagne est celle qui a le droit de rêver le plus fort.

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