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Rio 2016 : Les organisations nationales antidopage blâment le CIO

1 août 2016

Dans les colonnes du Guardian, les représentants de treize organisations nationales antidopage (dont les USA, l’Allemagne, le Japon, …) ont accusé le CIO de manque de fermeté suite aux accusations de dopage organisé par l’Etat en Russie. Ils reprochent notamment aux dirigeants du comité olympique de laisser la porte ouverte à l’influence politique et commerciale au détriment d’un sport propre.

Pour rappel, le 24 juillet, face au scandale révélé par le rapport McLaren, le CIO avait en quelque sorte décidé de ne pas trancher, en laissant le soin aux différentes fédérations internationales d’écarter des athlètes russes présumés dopés. Mais alors que ces listes avaient été arrêtées par les organismes ainsi mandatés, le CIO a finalement confié samedi soir à trois de ses membres le soin d’établir la liste définitive de la délégation russe, avec la possibilité d’écarter de nouveaux noms. Et ce après avoir sollicité l’avis d’un expert du Tribunal arbitral du sport (TAS) ! Un ensemble de décisions qui laissent planer l’incertitude, à cinq jours de la cérémonie d’ouverture, sur le nombre de Russes qui seront autorisés à prendre part à cette 31ème Olympiade.

Une violation des droits fondamentaux des athlètes

« En laissant les décisions d’éligibilité aux fédérations internationales, sans orientation claire et sans exiger un niveau minimum de preuves pour démontrer que les athlètes russes ont fait l’objet de tests antidopage suffisamment à l’avance, le CIO a violé les droits fondamentaux des athlètes à participer aux Jeux, qui répondent aux strictes exigences du code mondial antidopage » concluent ainsi les représentants des organisations antidopage nationales.

Par ailleurs, ils se montrent aussi furieux de l’exclusion de Yuliya Stepanova, l’athlète russe à l’origine des premières révélations de dopage. Selon eux, c’est une décision qui est « incompatible avec la jurisprudence, qui dissuadera les lanceurs d’alerte futurs et qui va significativement saper le mouvement mondial anti-dopage à long terme ».

Enfin, les experts antidopage font valoir que la décision du CIO est contraire aux principes établis quand l’agence mondiale antidopage (WADA) a été créée à la fin des années 1990 pour fournir une approche universelle de lutte contre le dopage. Ils appellent à des changements radicaux, afin que telle situation ne se reproduise plus à l’avenir.

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